L’article suivant est basé sur les informations extraites du PDF sur les coutures des membrures et des surfaces de reprise, abordant les principes de liaison des hourdis nervure dans un bâtiment, l’évaluation de la résistance au cisaillement d’une membrure de poutre, ainsi que la variation de l’effort normal sur Δx et son utilisation dans le calcul de la résistance au cisaillement.
Principes de liaison des hourdis nervure dans un bâtiment
Lors de la construction de bâtiments, il est essentiel d’assurer une liaison efficace entre les hourdis nervure. Cette liaison est cruciale pour garantir la stabilité et la résistance structurelle de l’ensemble du bâtiment. Dans le cas de charges uniformes, il est nécessaire d’évaluer le cisaillement sur l’épaisseur comprimée de la table, en prenant en compte des paramètres tels que la hauteur comprimée, la demi-portée de la poutre, et la force de compression dans la membrure comprimée ,[object Object],. L’Eurocode 2 fournit des directives spécifiques pour évaluer la résistance au cisaillement et permet de retenir 75 % du cisaillement maximum, offrant ainsi une contrainte de cisaillement plus faible ,[object Object],. De plus, la formule de calcul du cisaillement peut varier en fonction de la présence de talons tendus ou d’aciers en saillie de la table, nécessitant une adaptation des paramètres de calcul ,[object Object],.
Évaluation de la résistance au cisaillement d’une membrure de poutre
L’évaluation de la résistance au cisaillement d’une membrure de poutre implique la prise en compte de divers paramètres tels que la force de compression, l’effort de glissement entre la nervure et le débord, et la variation de l’effort normal sur Δx. L’Eurocode 2 fournit des méthodes spécifiques pour évaluer le cisaillement, en prenant en considération la hauteur comprimée de la table et en permettant le calcul du cisaillement sur l’épaisseur totale de la table ,[object Object],. De plus, des considérations spécifiques doivent être prises en compte dans le cas des talons tendus ou des aciers en saillie de la table, ce qui nécessite une adaptation des formules de calcul ,[object Object],.
Variation de l’effort normal sur Δx et son utilisation dans le calcul de la résistance au cisaillement
La variation de l’effort normal sur Δx joue un rôle crucial dans le calcul de la résistance au cisaillement. Cette variation est utilisée pour évaluer l’effort de glissement qui doit transiter de la table à la nervure, en prenant en compte la position de l’axe neutre et la hauteur comprimée de la table ,[object Object],. L’utilisation de cette variation dans le calcul de la résistance au cisaillement permet de déterminer la contrainte de cisaillement sur la membrure de la poutre, en tenant compte des charges appliquées et des caractéristiques géométriques de la structure.
l’évaluation de la résistance au cisaillement des membrures et des surfaces de reprise dans un bâtiment nécessite une compréhension approfondie des principes de liaison des hourdis nervure, des méthodes d’évaluation du cisaillement, et de la variation de l’effort normal sur Δx. En suivant les directives fournies par l’Eurocode 2 et en adaptant les calculs en fonction des spécificités de la structure, il est possible de garantir la stabilité et la résistance structurelle des éléments de la construction. Votre copie du livre