Les avantages de la construction en béton PDF
Construire une maison, que ce soit sur un ou deux étages, reste l’un des efforts les plus essentiels dans la vie d’une personne. Pourquoi ne pas utiliser le béton, un matériau longtemps associé à la mauvaise image de l’urbanisme d’après-guerre et pourtant un matériau riche en ressources ? Au contraire, il présente de nombreux atouts qui allient solidité, confort et attractivité. Plus de 40 familles de produits, allant des fondations aux toits, en passant par les encadrements, les clôtures, les approches et les terrasses, vous permettent de construire une maison en béton à près de 100 %.
Il fut un temps où il y avait du béton.
La recette du béton, déjà connue dans l’Antiquité et utilisée pour construire des fortifications, des temples et des monuments, a longtemps été considérée comme un secret militaire par les Égyptiens et les Phéniciens. Au cours de leurs campagnes expansionnistes, l’armée d’Alexandre le Grand diffusera ce béton à travers la Grèce, où il est connu sous le nom d’ampecton. Avec la chute de l’Empire romain, cette substance sombre dans l’obscurité, pour réapparaître en 1755, lorsque D’Avaler, un architecte de l’époque, la décrit comme « un type de mortier que l’on met dans les fondations, et qui durcit extrêmement . » Joseph Monier créera le béton armé en 1870. L’ingénieur Louis Vicat, salué par Balzac comme celui qui « a apporté la seule contribution significative à la science actuelle de la construction », l’a remis sur le devant de la scène au XIXe siècle.
Le béton reste le matériau de construction le plus utilisé. Aujourd’hui, plus de 80 % des logements individuels ont un sol en béton (comme des solives et des dalles), 70 % ont des murs en blocs de béton et 60 % ont des bassins d’eaux usées et de pluie en béton. Au niveau de la couverture, la même ou presque la même prépondérance ; notamment en région parisienne, où plus d’une tuile sur deux est en béton.
Le béton est un matériau de construction composite composé de granulats (sable et/ou gravier) agglomérés par un liant (généralement du ciment, mais parfois du bitume pour produire du béton bitumineux) et de l’eau ; certaines des matières premières les plus couramment utilisées dans le monde. Il est également possible d’y ajouter des couleurs ou des fibres en fonction de son utilisation prévue. Un béton malléable comme de la pâte à modeler et qui peut prendre n’importe quelle forme, couleur et texture que vous choisissez, et convient pour des portées énormes si des renforts en acier sont utilisés pour construire des planchers, des poutres ou des ponts. Une méthode pour réduire le nombre de supports tout en augmentant la surface utilisable.
Le béton peut être dégradé sur un spectre de teintes presque infini, et avoir le brillant du granit ou la rugosité de l’écorce, ou avoir l’apparence du bois, de l’ardoise ou de la pierre naturelle, en raison de nombreux ajouts. Au grand bonheur des architectes et décorateurs d’avant-garde, il a subi des transformations qui lui permettent d’être employé dans la construction de meubles, de sculptures et d’ornements design. Des adaptations qui lui permettent de se retrouver à toutes les phases de l’aménagement d’une maison unifamiliale. De la charpente de fondation (balancier, poutrelle de soubassement, poutres et poteaux), à la maçonnerie (parpaings ou blocs de béton cellulaire), aux planchers et éléments architecturaux et blocs de parement, aux escaliers (monobloc ou marches indépendantes) en passant par les dalles de béton adaptées aux spécificités régionales, sans oublier les conduits de fumée et les citernes de récupération des eaux usées et pluviales : le béton n’est pas seulement dans la maison, mais il est aussi présent dans les alentours : ruelles, terrasses, et clôture
Béton à structures cellulaires
Le béton cellulaire est formé d’une combinaison de sable, de chaux et de ciment riche en silice à laquelle de la poudre d’aluminium est ajoutée, permettant le développement de cellules d’air emprisonnées dans la masse. Une méthode qui améliore les performances d’isolation thermique du béton cellulaire en le rendant à la fois isolant et porteur, et permettant de l’utiliser pour la réalisation de murs de séparation. Ce béton cellulaire, disponible en blocs, est érigé sous la forme d’un système structurel dans lequel les différentes pièces sont réunies par quelques centimètres de mortier colle équivalent en certains points à la voie de pose du mono mur en terre cuite. Il existe également des sols en béton cellulaire, sous les toits, des linteaux et d’autres éléments architecturaux.
Actifs en « béton »
Patrick Rougeau, technicien au Cerib (Centre d’Etudes et de Recherches sur l’Industrie du Béton), explique les atouts de ce matériau de construction sans équivalent : « Les qualités majeures du béton sont sa grande résistance à la compression et ses propriétés mécaniques exceptionnelles. Plusieurs qualités d’une maison individuelle sont directement liés au confort, à la santé et à la sécurité des locataires des lieux », affirme-t-il.
Le béton a une masse qui répond à l’exigence RT21005 d’économie d’énergie, d’isolation acoustique et thermique, et il est vraiment résistant au gel (haute résistance au gel) et reste presque indifférent aux intempéries. Ces caractéristiques peuvent être renforcées par toute forme d’isolation disponible sur le marché.
Le béton, étant une substance totalement inerte, ne pollue pas l’air, ne génère aucune odeur ou composé organique volatil, et ne provoque pas de condensation, ce qui favoriserait la croissance des microbes. Le béton agit comme une première et efficace barrière contre les termites. Sa résistance au feu exceptionnelle : un bloc de béton 500X200X20 résiste donc à 2 heures de résistance au feu alors que la norme imposée n’est que de 14 heures en mur porteur, et l’absence d’émission dangereuse dans le cas de la pyrotechnie renforce considérablement la sécurité des bâtiments en béton. .
Avec de telles performances, il n’est pas surprenant que les biens en béton s’inscrivent bien dans la stratégie HQE pour leurs caractéristiques environnementales et sanitaires. Le béton consomme très peu d’énergie lors de sa fabrication, qui ne nécessite aucune cuisson (son durcissement restant entièrement naturel), ni lors de son transport vers les différents chantiers, qui est assuré rapidement grâce à un réseau dense d’entreprises du secteur très bien réparti sur le territoire national, et il est 100 % recyclable en fin de vie. Les granulats qu’il forme actuellement, classés en matériaux de classe 3 non polluants au niveau du centre de réception des déchets, peuvent être utilisés en remblais sans souci.
Un emplacement « convenable »
L’époque où les chantiers en béton étaient un problème est révolue depuis longtemps. Plus besoin de se soucier du séchage lors de l’utilisation de pièces préfabriquées en béton précontraint (parpaings ou parpaings, poutrelles, linteaux ou planchers, qui peuvent être mis aux dimensions souhaitées d’un simple coup de scie). Un autre avantage est que d’autres métiers (chauffagiste, électricien, peintre et plombier, couvreurs de sols et de murs) qui doivent intervenir dans la construction peuvent le faire rapidement et à un niveau inférieur au fur et à mesure que le travail évolue. construction. Une conception de produit en béton qui évite au maximum la découpe (et donc le gaspillage) tout en réduisant drastiquement les besoins en eau ne fait plus du chantier le point sombre d’un bâtiment en béton.
L’avantage ultime qui devrait confirmer votre décision est le coût total (investissement et fonctionnement) très compétitif d’un bâtiment en béton conjugué à la longévité du bien (maintenance réduite qui peut se réduire à une maintenance protectrice : nettoyage ou pose). peinture des parties exposées à l’extérieur).